Merci Nuages pour les détails. On dirait que vous lisez dans mes pensées. Je me demandais comment ils assemblaient ce genre de corniches. Là j'ai la réponse.
Oui, ce n'est pas sur le mot "corniche" que je m'interrogeais, mais sur l'assemblage. Je voulais dire : "comment appelleriez-vous cette technique d'assemblage" ?
C'est la première fois de ma vie que je vois de proche ce genre d'assemblage. À prime à bord, je pensais que l'on sculptait toutes ces pièces, puis après on les assemblait, mais je remarque que dans la pièce du haut, qui est en fait deux pièces car on voit la ligne au milieu, ce qui permet d'éviter des courbes, donc on se servait sans doute de scie. Mais, je présume que c'est une technique peut-être européenne, et les chinois avaient sans doute une autre manière de faire, surtout si on se réfère aux technologies archaïques. Je dirais que c'est une technique d'empilement, sans doute fixé avec des chevilles en bois, parce que servir des clou dans ce genre de bois vous risquer de le fendre et c'est moins solide que les chevilles qui remplaces les clous. Ici les vieilles granges qui ont été construites au début du siècle dernier utilisait cette manière de faire pour la structure. Alors, la cheville de bois travaille de la même manière que le bois qui l'environne, si la température est humide le bois renfle comme pour les bordés de bateaux en bois, et lorsque la température est plus sèche la cheville accompagne la dilatation.
Je remarque que le dessus est protégé par une feuille de tôle, vous remarquerez qu'à gauche, on voit les petites têtes de clous, ça c'est une technique qu'on emploie encore ici. Se sont des petits clous fins et pas très long. La feuille de tôle permet de protéger le bois de la pourriture.
C'est vraiment une belle photo technique. Je constate que vos intérêts sont larges et que vous ne faite pas seulement dans le poésie et dans les formes naturelles. Il est rare d'avoir des photos d'aussi proche afin qu'on puisse voir les techniques utilisées. Je me demande aussi, si on a créosoté ces pièces de bois, elles apparaissent grises, mais le bout vers l'extérieur est noir, mais ce n'est qu'un hypothèse.
Reste plus qu'à ajouter les figurines au sommet.
J'espère que dans le genre vous avez d'autres photos. Si c'est le cas, alors peut-être que je découvrirai autre chose.
Merci Nuages pour cette photo. Je n'ai pas beaucoup de réponses, mais beaucoup de questions.
Merci Richard pour ce commentaire riche et éclairant. Vous me faites remarquer des détails que je n'avais pas vu ou dont je ne comprenais pas la nature, la fonction. J'aime capturer des formes, des couleurs, des matières, sans toujours pouvoir expliquer ou comprendre ce que je vois. Aussi, des commentaires comme le vôtre sont-ils précieux.
Bonsoir Nuages. C'est à moi de vous remercier, qui aurait dit ce matin en me réveillant, que je m'occuperais d'architecture chinoise. Après avoir écrit mon texte, je me suis souvenu d'un ami qui avait construit une maison avec des pins de la Colombie-Britannique. Les morceaux de bois qui avaient été équarris étaient superposés et pour le faire tenir à mesure qu'il levait la structure, étaient chevillés. C'est un peu comme un jeu de mécano. Il perçait les trous avec une mèche de la grosseur des chevilles, ne restait plus qu'à ajuster les morceaux puis enfoncer les chevilles de bois. Vraiment cela a donné un beau cachet. Depuis il habite cette maison avec sa femme dans un bonheur étonnant. Oui, je rencontre encore des gens heureux sur cette terre. J'ai bien hâte de voir comment on va reconstruire Notre-Dame de Paris. Cette toiture réduite en cendre était vraiment exceptionnelle. J'avais regardé des films sur cette structure avant qu'elle ne brûle. Des chênes de cette grosseur, équarris à la hache était exceptionnelle. Comme on dit chez-nous c'était vraiment de la belle ouvrage. Je ne pense pas qu'on puisse retrouver en France une telle qualité de bois. J'avais été très impressionné par ce bâtiment lorsque je l'avais visité. C'était par une chaude journée de printemps, et lorsque j'y suis entré, c'est comme si j'étais entré dans une cave fraîche, il n'y manquait plus qu'une bonne bière fraîche. C'était vraiment, et j'espère que cela le restera, un bâtiment mythique. C'est quand même quelque chose de reconstruire des bâtiments historiques avec les techniques de l'époque. Et puis, avec le temps, tous les matériaux sont affectés par les conditions de température, peu importe qu'ils soient en pierre ou en bois. Rien ne résiste au temps ! Ils requièrent de l'entretient, surtout les constructions en bois. J'en sais, grâce à vous, un peu plus sur les constructions chinoises. J'adore ces vieille photos de la fin du XIXe siècle début XXe, des vielles photos en noir et blanc, et malgré leur piètre qualité, elles demeurent un riche témoignage du passé. Maintenant j'aimerais bien savoir à quoi s'accroche ces corniches, parce qu'elles pèsent un certain poids. C'est quoi la structure à l'intérieur pour soutenir le tout? Ça ne doit pas manquer d'intérêt.
Merci pour ce commentaire aussi, Richard. En effet, il y a eu un grand débat pour savoir si on devait reconstruire la charpente de Notre-Dame à l'identique, ce qui nécessite l'abattage d'un grand nombre de chênes, ou opter pour une structure en béton. Après tout, sauf exception, personne ne voit cette charpente.
En cas de forte chaleur, il m'arrive de me réfugier dans une église. Il y a une ancienne abbaye, au milieu de jardins, près de chez moi, et dans l'église il fait agréablement frais en été. J'y suis allé lire un jour, pendant tout un après-midi, mais les chaises d'église ce n'est quand même pas très confortable !
Merci Nuages pour les détails. On dirait que vous lisez dans mes pensées.
RépondreSupprimerJe me demandais comment ils assemblaient ce genre de corniches.
Là j'ai la réponse.
Richard st-Laurent
Et comment appelleriez-vous cet assemblage ?
RépondreSupprimerBonjour Nuages.
RépondreSupprimerJe n'en ai aucune idée, j'ai utilisé le mot corniche parce c'est la seule expression qui m'est venu à l'esprit.
Richard St-Laurent
Oui, ce n'est pas sur le mot "corniche" que je m'interrogeais, mais sur l'assemblage. Je voulais dire : "comment appelleriez-vous cette technique d'assemblage" ?
RépondreSupprimerBonjour Nuages
RépondreSupprimerC'est la première fois de ma vie que je vois de proche ce genre d'assemblage. À prime à bord, je pensais que l'on sculptait toutes ces pièces, puis après on les assemblait, mais je remarque que dans la pièce du haut, qui est en fait deux pièces car on voit la ligne au milieu, ce qui permet d'éviter des courbes, donc on se servait sans doute de scie. Mais, je présume que c'est une technique peut-être européenne, et les chinois avaient sans doute une autre manière de faire, surtout si on se réfère aux technologies archaïques. Je dirais que c'est une technique d'empilement, sans doute fixé avec des chevilles en bois, parce que servir des clou dans ce genre de bois vous risquer de le fendre et c'est moins solide que les chevilles qui remplaces les clous. Ici les vieilles granges qui ont été construites au début du siècle dernier utilisait cette manière de faire pour la structure. Alors, la cheville de bois travaille de la même manière que le bois qui l'environne, si la température est humide le bois renfle comme pour les bordés de bateaux en bois, et lorsque la température est plus sèche la cheville accompagne la dilatation.
Je remarque que le dessus est protégé par une feuille de tôle, vous remarquerez qu'à gauche, on voit les petites têtes de clous, ça c'est une technique qu'on emploie encore ici. Se sont des petits clous fins et pas très long. La feuille de tôle permet de protéger le bois de la pourriture.
C'est vraiment une belle photo technique. Je constate que vos intérêts sont larges et que vous ne faite pas seulement dans le poésie et dans les formes naturelles. Il est rare d'avoir des photos d'aussi proche afin qu'on puisse voir les techniques utilisées. Je me demande aussi, si on a créosoté ces pièces de bois, elles apparaissent grises, mais le bout vers l'extérieur est noir, mais ce n'est qu'un hypothèse.
Reste plus qu'à ajouter les figurines au sommet.
J'espère que dans le genre vous avez d'autres photos. Si c'est le cas, alors peut-être que je découvrirai autre chose.
Merci Nuages pour cette photo. Je n'ai pas beaucoup de réponses, mais beaucoup de questions.
Richard St-Laurent
Merci Richard pour ce commentaire riche et éclairant. Vous me faites remarquer des détails que je n'avais pas vu ou dont je ne comprenais pas la nature, la fonction. J'aime capturer des formes, des couleurs, des matières, sans toujours pouvoir expliquer ou comprendre ce que je vois. Aussi, des commentaires comme le vôtre sont-ils précieux.
RépondreSupprimerBonsoir Nuages.
RépondreSupprimerC'est à moi de vous remercier, qui aurait dit ce matin en me réveillant, que je m'occuperais d'architecture chinoise.
Après avoir écrit mon texte, je me suis souvenu d'un ami qui avait construit une maison avec des pins de la Colombie-Britannique. Les morceaux de bois qui avaient été équarris étaient superposés et pour le faire tenir à mesure qu'il levait la structure, étaient chevillés. C'est un peu comme un jeu de mécano. Il perçait les trous avec une mèche de la grosseur des chevilles, ne restait plus qu'à ajuster les morceaux puis enfoncer les chevilles de bois. Vraiment cela a donné un beau cachet. Depuis il habite cette maison avec sa femme dans un bonheur étonnant. Oui, je rencontre encore des gens heureux sur cette terre.
J'ai bien hâte de voir comment on va reconstruire Notre-Dame de Paris. Cette toiture réduite en cendre était vraiment exceptionnelle. J'avais regardé des films sur cette structure avant qu'elle ne brûle. Des chênes de cette grosseur, équarris à la hache était exceptionnelle. Comme on dit chez-nous c'était vraiment de la belle ouvrage. Je ne pense pas qu'on puisse retrouver en France une telle qualité de bois. J'avais été très impressionné par ce bâtiment lorsque je l'avais visité. C'était par une chaude journée de printemps, et lorsque j'y suis entré, c'est comme si j'étais entré dans une cave fraîche, il n'y manquait plus qu'une bonne bière fraîche. C'était vraiment, et j'espère que cela le restera, un bâtiment mythique.
C'est quand même quelque chose de reconstruire des bâtiments historiques avec les techniques de l'époque. Et puis, avec le temps, tous les matériaux sont affectés par les conditions de température, peu importe qu'ils soient en pierre ou en bois. Rien ne résiste au temps ! Ils requièrent de l'entretient, surtout les constructions en bois.
J'en sais, grâce à vous, un peu plus sur les constructions chinoises. J'adore ces vieille photos de la fin du XIXe siècle début XXe, des vielles photos en noir et blanc, et malgré leur piètre qualité, elles demeurent un riche témoignage du passé. Maintenant j'aimerais bien savoir à quoi s'accroche ces corniches, parce qu'elles pèsent un certain poids. C'est quoi la structure à l'intérieur pour soutenir le tout? Ça ne doit pas manquer d'intérêt.
Merci Nuages
Richard St-Laurent
Merci pour ce commentaire aussi, Richard. En effet, il y a eu un grand débat pour savoir si on devait reconstruire la charpente de Notre-Dame à l'identique, ce qui nécessite l'abattage d'un grand nombre de chênes, ou opter pour une structure en béton. Après tout, sauf exception, personne ne voit cette charpente.
RépondreSupprimerEn cas de forte chaleur, il m'arrive de me réfugier dans une église. Il y a une ancienne abbaye, au milieu de jardins, près de chez moi, et dans l'église il fait agréablement frais en été. J'y suis allé lire un jour, pendant tout un après-midi, mais les chaises d'église ce n'est quand même pas très confortable !