Quelle luminosité généreuse, juste à regarder on se sent déjà régénéré. Chaleur et hospitalité, endroit idéal pour recevoir parents et amis autour d'une grande table. Se serait un beau style de maison sur les rives de la rivière Watopéka ou bien la rivière de Stoke, ou encore en plein bois avec des chevreuils qui broutent sur le devant de votre perron. J'ai toujours aimé les maisons, surtout lorsqu'on les construit ou les rénove. L'odeur du bois, les rires et les engueulades des ouvriers, l'ouvrage qui avance, avec les résultats tangibles de ce qui émanent de nos mains dans la suite logique de ce qu'on avait imaginé dans nos rêves.
Sur l'Estrie aujourd'hui, le soleil brille déjà, on nous prévoit un maximum de 22 degrés, dire qu'il y a un mois, le 8 mars dernier, il faisait -18 degrés. En quelques semaines la neige a fondu, les oiseaux sont arrivés, et je surveille les couples de bernaches qui commencent à préparer leur nid, pendant que l'herbe commence à verdir et que les bourgeons gonflent avant d'éclater. Il est réconfortant d'entendre les oiseaux chanter après le silence de l'hiver. La vie est de retour encore une fois, et encore quelques jours de ce régime et je pourrais travailler la terre. Je me sens privilégier de pouvoir vivre ces moments très intenses.
Merci Richard pour votre beau commentaire, si évocateur. La rivière Watopéka, ça sonne bien comme nom !
Ici, il fait frais (13 degrés), les nuages et les éclaircies alternent, ça me convient, moi qui n'aime pas la chaleur ni le "grand beau temps". Demain et dimanche, il fera plus froid (7 degrés), avec des nuages et de la pluie. Autant j'aime l'hiver en Belgique, plutôt bonasse, autant ceux du Québec sont sûrement splendides mais bien trop froids pour moi. Ma saison préférée entre toutes, c'est l'automne.
Quant aux bernaches du Canada, ici en Belgique, elles sont devenues... une espèce invasive, qui pullule près des étangs et des lacs. J'habite face à des étangs ici à Bruxelles, et les bernaches, qui se sont multipliées depuis quelques années, sont devenues une vraie nuisance sonore. Quand je me réveille inopinément à six heures et qu'une bernache s'est posée sur un toit voisin et crie, crie, crie, à intervalles réguliers, je n'ai plus qu'à mettre mes boules Quiès pour encore dormir un peu ;o)
Effectivement, Watopéka est un beau mot. Il provient de la langue algonquine. Les Algonquins habitaient l'Estrie avant la venue des blancs, alors nous pouvons retrouver de ces mots indiens dans la région, comme Magog, Memphrémagog, Coaticook, Mégantic. On n'est pas certain de la traduction, et passer d'une langue indienne au français ou à l'anglais, c'est toujours aléatoire. Ce que j'en sais, Watopéka signifierait, la rosée qui perle, ce qui s'accorde bien avec cette petite rivière tumultueuse. Au printemps à la fonte des neiges au moment de la débâcle dans les rapides s'élève une petite bruine qui retombe sur ses rives, de-là, (la rosée qui perle). Mon grand-père Adonaï a habité sur la rue Watopéka vers la fin de sa vie, au printemps, il m'amenait sur les rives de cette rivière, où nous passions des heures à regarder l'eau passer, nous réjouissants des tumultes et des tourbillons. C'est ainsi que je suis devenu un adepte de regarder l'eau passer. Je peux passer des heures près d'un rapide à regarder l'eau et à écouter les grondements de la rivière. Ce qui est très propice à l'émerveillement, aux rêves, et à l'imaginaire. Les grands-pères cela sert à cela et à beaucoup d'autres choses intéressantes. J'ai été chanceux dans ma vie de rencontrer un tel homme, parce qu'il m'a appris beaucoup.
Ici, pour ceux qui s'en rappellent, la bernache au début des année 1950 était en voie d’instinction, tout comme le pygargue. C'est devenu un oiseau protégé, et ce ne fut pas une mince, affaire parce que c'est un oiseaux migrateur, alors il a fallu négocier avec les américains. Aujourd'hui, on a recommencé à le chasser. Je constate que ce n'est pas la même problématique qu'en Europe plus densément peuplée. Ici, ce n'est pas l'espace qui manque. Je vois mal un chasseur en train de canarder de la bernache en pleine rue de Bruxelles à coup de calibre 12. Il risque d'avoir une petite visite très désagréable. Mais, il y a des façons de régulariser les populations envahissantes d'animaux sauvages. Il y a la chasse, mais faut aimer le goût de la viande d'oie, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Il y a des méthodes scientifiques aussi.
Tant qu'aux conditions météorologiques, nous avons connu un bel hiver, pratiquement sans redoux et surtout sans pluie, la neige était belle, mais le printemps a commencé tôt cette année. Des +22 degrés pour un 9 avril, c'est exceptionnelle, et nous devrions connaître les mêmes températures maximales pendant toute la fin de semaine. Je peux comprendre la joie des québécois, la gueule fendu jusqu'aux oreilles, après l'hiver que nous avons connu. Mais, il n'est pas impossible de connaître encore des périodes de froid et peut-être même quelques averses de neige.
Oui, le "plaisir de communiquer". J'aime beaucoup vos textes, ils sont vraiment évocateurs, comme je l'ai déjà écrit. Bonne journée (chez vous il est 14 h 27).
Bonjour Nuages !
RépondreSupprimerQuelle luminosité généreuse, juste à regarder on se sent déjà régénéré. Chaleur et hospitalité, endroit idéal pour recevoir parents et amis autour d'une grande table. Se serait un beau style de maison sur les rives de la rivière Watopéka ou bien la rivière de Stoke, ou encore en plein bois avec des chevreuils qui broutent sur le devant de votre perron. J'ai toujours aimé les maisons, surtout lorsqu'on les construit ou les rénove. L'odeur du bois, les rires et les engueulades des ouvriers, l'ouvrage qui avance, avec les résultats tangibles de ce qui émanent de nos mains dans la suite logique de ce qu'on avait imaginé dans nos rêves.
Sur l'Estrie aujourd'hui, le soleil brille déjà, on nous prévoit un maximum de 22 degrés, dire qu'il y a un mois, le 8 mars dernier, il faisait -18 degrés. En quelques semaines la neige a fondu, les oiseaux sont arrivés, et je surveille les couples de bernaches qui commencent à préparer leur nid, pendant que l'herbe commence à verdir et que les bourgeons gonflent avant d'éclater. Il est réconfortant d'entendre les oiseaux chanter après le silence de l'hiver. La vie est de retour encore une fois, et encore quelques jours de ce régime et je pourrais travailler la terre. Je me sens privilégier de pouvoir vivre ces moments très intenses.
Merci Nuages pour votre photo et bonne journée !
Richard St-Laurent
Merci Richard pour votre beau commentaire, si évocateur.
RépondreSupprimerLa rivière Watopéka, ça sonne bien comme nom !
Ici, il fait frais (13 degrés), les nuages et les éclaircies alternent, ça me convient, moi qui n'aime pas la chaleur ni le "grand beau temps". Demain et dimanche, il fera plus froid (7 degrés), avec des nuages et de la pluie. Autant j'aime l'hiver en Belgique, plutôt bonasse, autant ceux du Québec sont sûrement splendides mais bien trop froids pour moi. Ma saison préférée entre toutes, c'est l'automne.
Quant aux bernaches du Canada, ici en Belgique, elles sont devenues... une espèce invasive, qui pullule près des étangs et des lacs. J'habite face à des étangs ici à Bruxelles, et les bernaches, qui se sont multipliées depuis quelques années, sont devenues une vraie nuisance sonore. Quand je me réveille inopinément à six heures et qu'une bernache s'est posée sur un toit voisin et crie, crie, crie, à intervalles réguliers, je n'ai plus qu'à mettre mes boules Quiès pour encore dormir un peu ;o)
Voir ici, pour la Wallonie :
RépondreSupprimerhttp://biodiversite.wallonie.be/fr/05-09-2011-la-bernache-du-canada-un-bel-oiseau-devenu-indesirable.html?IDC=3421&IDD=2382
Effectivement, Watopéka est un beau mot. Il provient de la langue algonquine. Les Algonquins habitaient l'Estrie avant la venue des blancs, alors nous pouvons retrouver de ces mots indiens dans la région, comme Magog, Memphrémagog, Coaticook, Mégantic. On n'est pas certain de la traduction, et passer d'une langue indienne au français ou à l'anglais, c'est toujours aléatoire. Ce que j'en sais, Watopéka signifierait, la rosée qui perle, ce qui s'accorde bien avec cette petite rivière tumultueuse. Au printemps à la fonte des neiges au moment de la débâcle dans les rapides s'élève une petite bruine qui retombe sur ses rives, de-là, (la rosée qui perle). Mon grand-père Adonaï a habité sur la rue Watopéka vers la fin de sa vie, au printemps, il m'amenait sur les rives de cette rivière, où nous passions des heures à regarder l'eau passer, nous réjouissants des tumultes et des tourbillons. C'est ainsi que je suis devenu un adepte de regarder l'eau passer. Je peux passer des heures près d'un rapide à regarder l'eau et à écouter les grondements de la rivière. Ce qui est très propice à l'émerveillement, aux rêves, et à l'imaginaire. Les grands-pères cela sert à cela et à beaucoup d'autres choses intéressantes. J'ai été chanceux dans ma vie de rencontrer un tel homme, parce qu'il m'a appris beaucoup.
RépondreSupprimerIci, pour ceux qui s'en rappellent, la bernache au début des année 1950 était en voie d’instinction, tout comme le pygargue. C'est devenu un oiseau protégé, et ce ne fut pas une mince, affaire parce que c'est un oiseaux migrateur, alors il a fallu négocier avec les américains. Aujourd'hui, on a recommencé à le chasser. Je constate que ce n'est pas la même problématique qu'en Europe plus densément peuplée. Ici, ce n'est pas l'espace qui manque. Je vois mal un chasseur en train de canarder de la bernache en pleine rue de Bruxelles à coup de calibre 12. Il risque d'avoir une petite visite très désagréable. Mais, il y a des façons de régulariser les populations envahissantes d'animaux sauvages. Il y a la chasse, mais faut aimer le goût de la viande d'oie, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Il y a des méthodes scientifiques aussi.
Tant qu'aux conditions météorologiques, nous avons connu un bel hiver, pratiquement sans redoux et surtout sans pluie, la neige était belle, mais le printemps a commencé tôt cette année. Des +22 degrés pour un 9 avril, c'est exceptionnelle, et nous devrions connaître les mêmes températures maximales pendant toute la fin de semaine. Je peux comprendre la joie des québécois, la gueule fendu jusqu'aux oreilles, après l'hiver que nous avons connu. Mais, il n'est pas impossible de connaître encore des périodes de froid et peut-être même quelques averses de neige.
Bonne fin de journée et au plaisir de communiquer
Richard St-Laurent
Oui, le "plaisir de communiquer". J'aime beaucoup vos textes, ils sont vraiment évocateurs, comme je l'ai déjà écrit.
RépondreSupprimerBonne journée (chez vous il est 14 h 27).