Superbe endroit que cette vallée de La Lomme. C'est incroyable, il y a encore des feuilles dans les arbres, et même de la verdure. Ici au Québec, il y a longtemps que les arbres sont nus et nous avons même de la neige au sol.
Cette photo de ce tracteur Fordson Dextra des années 1960, prise dans une boisée qui est un plantation, m'a rappelé de bons souvenirs. C'était d'excellent tracteurs et certains roulent encore. Il a été un peu trafiqué. Peut-être que le moteur tourne encore ?
Je remarque que ce sol a déjà été travaillé, parce qu'il est uni comme dans une prairie, ce qui est très différent de nos forêts au Québec. Là où je bûche, le sol n'a jamais connu la charrue. C'est plein de bosses, de souches, de grosses pierres, ce qui rend le travail plus difficile. Ce que j'aimerais bûcher dans un endroit comme cette plantation !
Les arbres qui entourent ce vieux tracteur, est-ce des pins ? Dans cette vallée de la Lomme il y a de quoi retrouver la paix. C'est un coin de rêve.
Ces photos ont été prises le 9 novembre. Il a fait très doux jusqu'à ces jours-ci, ce qui explique sans doute les nombreuses feuilles, vertes parfois, et surtout jaunes, oranges, rouges, sur les arbres.
J'imagine que ce tracteur marche toujours. Ce n'est pas une relique, un témoin laissé là pour l'Histoire.
Ce sont sûrement des pins, plantés par l'homme, de la sylviculture donc, ce qui explique probablement le sol assez uni.
Et c'est vrai que cette vallée, que je vois du train chaque fois que je vais vers Avioth, est un petit paradis de nature.
Je pense que vous avez raison, ce tracteur fonctionne encore, les pneus sont en bon état. Sur le capot moteur nous pouvons voir le tuyau d'échappement, le fait qu'une personne ait couvert ce tuyau avec une boîte de conserve vide pour empêcher l'eau de pluie de descendre dans le moteur, m'indique qu'il n'est pas abandonné.
Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi, ils ont installé le filtreur à l'air en avant sur le côté droit ? À l'origine ce genre de filtreur était collé sur le moteur. Il est fixé sur cette pièce de métal qui sert de pare-choc et qui n'est pas d'origine.
Ce genre de filtreur à air est très simple de fonctionnement, l'air pénètre par le petit capuchon au sommet, puis descend par un tuyau central, passe dans la base où l'on retrouve un bain d'huile, l'air en ressort épuré avant de se rendre au moteur, on peut voir le tuyau qui conduit au moteur sur votre photo. C'était simple, efficace, et lorsque le moteur ne donnait pas son plein rendement, habituellement c'est parce que l'huile était pleine de saleté. On vidangeait l'huile, on lavait le tout avec du varsol, on remontait sans oublier de mettre de l'huile propre et l'on repartait.
J'ai été tellement surpris par cette photo de tracteur, que je n'ai pas remarqué les détails. C'est en l'étudiant que je me suis rendu compte qu'il pouvait encore fonctionné.
Excusez-moi pour le cour de mécanique.
C'est vrai que votre petit vallée de la Lomme, ça donne envie de s'arrêter. Que de belles découverte en perspective !
J'adore cette photo, cher "nuage". Mais alors quelle merveilleuse dimension elle prend avec le regard que lui porte depuis le Québec Richard St-Laurent! Pour moi qui, en balade, ne l'avait remarqué que pour les décalage chromatique de son bleu et temporel de sa désuétude immobile, ce tracteur c'était juste de la poésie. Mais avec le regard de Richard St-Laurent, la poésie s'est considérablement approfondie : quelle richesse dans ce regard, sur le lieu et l'objet!
Oui, c'est un peu comme quand quelqu'un parle d'une fleur, d'un arbre, d'un rocher, que j'avais vus et éventuellement admirés, mais que ce quelqu'un voit des détails que je n'avais pas vus, pas repérés, pas compris...
Bonjour Nuage.
RépondreSupprimerSuperbe endroit que cette vallée de La Lomme. C'est incroyable, il y a encore des feuilles dans les arbres, et même de la verdure. Ici au Québec, il y a longtemps que les arbres sont nus et nous avons même de la neige au sol.
Cette photo de ce tracteur Fordson Dextra des années 1960, prise dans une boisée qui est un plantation, m'a rappelé de bons souvenirs. C'était d'excellent tracteurs et certains roulent encore. Il a été un peu trafiqué. Peut-être que le moteur tourne encore ?
Je remarque que ce sol a déjà été travaillé, parce qu'il est uni comme dans une prairie, ce qui est très différent de nos forêts au Québec. Là où je bûche, le sol n'a jamais connu la charrue. C'est plein de bosses, de souches, de grosses pierres, ce qui rend le travail plus difficile. Ce que j'aimerais bûcher dans un endroit comme cette plantation !
Les arbres qui entourent ce vieux tracteur, est-ce des pins ?
Dans cette vallée de la Lomme il y a de quoi retrouver la paix. C'est un coin de rêve.
Merci pour cette photo.
Richard St-Laurent
Ces photos ont été prises le 9 novembre. Il a fait très doux jusqu'à ces jours-ci, ce qui explique sans doute les nombreuses feuilles, vertes parfois, et surtout jaunes, oranges, rouges, sur les arbres.
RépondreSupprimerJ'imagine que ce tracteur marche toujours. Ce n'est pas une relique, un témoin laissé là pour l'Histoire.
Ce sont sûrement des pins, plantés par l'homme, de la sylviculture donc, ce qui explique probablement le sol assez uni.
Et c'est vrai que cette vallée, que je vois du train chaque fois que je vais vers Avioth, est un petit paradis de nature.
Je pense que vous avez raison, ce tracteur fonctionne encore, les pneus sont en bon état. Sur le capot moteur nous pouvons voir le tuyau d'échappement, le fait qu'une personne ait couvert ce tuyau avec une boîte de conserve vide pour empêcher l'eau de pluie de descendre dans le moteur, m'indique qu'il n'est pas abandonné.
RépondreSupprimerCe que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi, ils ont installé le filtreur à l'air en avant sur le côté droit ? À l'origine ce genre de filtreur était collé sur le moteur. Il est fixé sur cette pièce de métal qui sert de pare-choc et qui n'est pas d'origine.
Ce genre de filtreur à air est très simple de fonctionnement, l'air pénètre par le petit capuchon au sommet, puis descend par un tuyau central, passe dans la base où l'on retrouve un bain d'huile, l'air en ressort épuré avant de se rendre au moteur, on peut voir le tuyau qui conduit au moteur sur votre photo. C'était simple, efficace, et lorsque le moteur ne donnait pas son plein rendement, habituellement c'est parce que l'huile était pleine de saleté. On vidangeait l'huile, on lavait le tout avec du varsol, on remontait sans oublier de mettre de l'huile propre et l'on repartait.
J'ai été tellement surpris par cette photo de tracteur, que je n'ai pas remarqué les détails. C'est en l'étudiant que je me suis rendu compte qu'il pouvait encore fonctionné.
Excusez-moi pour le cour de mécanique.
C'est vrai que votre petit vallée de la Lomme, ça donne envie de s'arrêter. Que de belles découverte en perspective !
Merci
Richard St-Laurent
J'avoue mon ignorance totale en matière de mécanique automobile !
RépondreSupprimerQuant à la balade dans la vallée de la Lomme, elle va se poursuivre ici pendant plusieurs jours.
J'adore cette photo, cher "nuage".
RépondreSupprimerMais alors quelle merveilleuse dimension elle prend avec le regard que lui porte depuis le Québec Richard St-Laurent! Pour moi qui, en balade, ne l'avait remarqué que pour les décalage chromatique de son bleu et temporel de sa désuétude immobile, ce tracteur c'était juste de la poésie. Mais avec le regard de Richard St-Laurent, la poésie s'est considérablement approfondie : quelle richesse dans ce regard, sur le lieu et l'objet!
Oui, c'est un peu comme quand quelqu'un parle d'une fleur, d'un arbre, d'un rocher, que j'avais vus et éventuellement admirés, mais que ce quelqu'un voit des détails que je n'avais pas vus, pas repérés, pas compris...
RépondreSupprimer"désuétude immobile" : j'aime bien ces mots.
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