Une excellente vidéo sur l'addiction mondiale au smartphone. C'est aussi quelque chose qui me consterne et m'énerve. La version encore plus actuelle serait une foule addict au smartphone, et en plus dotée du masque chirurgical standard (bleu/blanc). Entendons-nous bien : ce masque est évidemment utile, voire indispensable, mais c'est ça, aujourd'hui, le paysage urbain, des armées de gens masqués, le regard (et le pouce) rivé sur leur petit écran.
Et aussi, dès qu'il y a un espace plus ou moins vert, des armées de joggeurs, avec leurs écouteurs et le smartphone attaché au bras, avec des fils partout, qui courent, courent, inlassablement, même quand il fait déjà noir, même quand il pleut.
C'est la nouvelle société disciplinaire à la quelle on se plie bien volontiers.
RépondreSupprimerIl y a une dizaine d'années, je faisais de la compétition en course à pied. A l'époque, c'était encore transgressif, surtout pour une femme. Aujourd'hui, le jogging semble devenu obligatoire et les femmes sont même majoritaires. Mais on ne parle pas des problèmes physiques (articulaires notamment) générés par cette pratique. De plus les joggeurs sont aujourd'hui dispensés de port de masque alors qu'ils courent en groupes en soufflant comme des locomotives.
Aux armées de joggeurs, s'ajoutent maintenant les armées de cyclistes. A Paris, on voudrait que tout le monde fasse du vélo. J'ai essayé mais on risque 10 fois sa vie à chaque sortie. On se garde cependant de parler des morts à vélo dans Paris parce que ce serait anti écolo.
Bien à vous,
Carmilla
Je m'écarte à chaque fois qu'un joggeur soufflant passe à proximité de moi. Mais partout où c'est possible, quand les rues sont désertes, et plus encore dans mon parcours de la Promenade Verte, je marche d'un bon pas sans masque, parce que respirer sans masque est quand même beaucoup plus agréable, et que le faire dans des rues désertes ou des parcs est sans danger, ni pour moi, ni pour les autres (au cas où je serais positif).
RépondreSupprimerCes armées de joggeurs, en tout cas, m'encombrent. Marcher tranquillement dans certains espaces verts est parfois devenu difficile, quand on est sans cesse croisé par des coureurs ou des cyclistes.