dimanche 30 juin 2019

Le chasseur et la proie (2)


Détail de l'image précédente. Cela devient légèrement onirique, et même un peu terrifiant. 

samedi 29 juin 2019

Le chasseur et la proie (1)


Un après-midi, à Avioth, j'ai trouvé Pacha dans la cuisine, couché à côté d'une souris qu'il venait de capturer et d'occire. Il s'est même permis de croquer sa proie sur le sol de la cuisine.

vendredi 28 juin 2019

Le vieux sage et le félin


Sur la porte de la maison de Jaku, à Avioth, un beau dessin. Un vieux moine bouddhiste, un gros félin (un tigre ?).

jeudi 27 juin 2019

Vagues de lierre


Lumière d'après-midi


Une fin d'après-midi à Avioth. Il fait calme, le soleil fait des bandes de lumière dans la salle à manger, Pacha fait sa toilette.

A part ça, hier, j'ai vu qu'il y aurait encore un satané temps estival, presque caniculaire, à Bruxelles, mais pas à la côte : j'ai donc foncé à Ostende en train, il y faisait 19 degrés, le ciel était couvert (il le fut jusqu'à 17 heures), il y avait du vent, et j'ai passé une magnifique journée dans la fraîcheur, l'air et l'ombre.

Un chat dans un panier (2)


mercredi 26 juin 2019

Un chat dans un panier (1)


Pacha s'était installé dans un panier. L'anse de celui-ci l'intriguait.

Les pains


Des bons pains d'un boulanger des environs d'Avioth : aux noix, aux olives. Et du bon beurre de ferme.

mardi 25 juin 2019

Tartes (2)


Des tartes délicieuses. Merci Grégoire.

Tartes (1)


Pour la fête d'anniversaire de Lucien, un résident de passage, Grégoire, pâtissier de formation, avait préparé de belles et bonnes tartes (rhubarbe, poire et chocolat...).

lundi 24 juin 2019

Bouteilles


En mai dernier, à Avioth, mon vieux complice Lucien a fêté ses 80 ans. Il y avait du jus de nos pommes et du cidre de la ferme du Hayon.

dimanche 16 juin 2019

Films vus (et recommandés)


Je vais régulièrement au cinéma (deux fois par semaine quand je suis à Bruxelles, et même de temps en temps quand je suis à Avioth, grâce au délicieux petit cinéma de Montmédy) et je vois aussi beaucoup de DVD. Dans cette moisson, j'ai sélectionné un petit florilège.

"Roma", d'Alfonso Cuáron (Mexique, 2018). La superbe chronique d'une famille de la moyenne bourgeoisie intellectuelle mexicaine, dans les années 70, dans un noir et blanc somptueux. Produit par Netflix, le film n'était pas vraiment destiné à sortir en salles, ce qui aurait été regrettable. J'ai pu le voir au cinéma Palace, à Bruxelles, et cela en valait la peine.

"Tremblements", de Jayro Bustamante (Guatemala, 2018). Le réalisateur, qui nous avait déjà donné le superbe "Ixcanul", qui se déroulait en plein pays maya, nous plonge ici dans une famille bourgeoise dont l'un des fils, à la grande honte du clan familial, a révélé son homosexualité. La famille, acharnée à défendre sa respectabilité, le force alors à entamer une thérapie de conversion, mise en oeuvre dans les milieux protestants évangéliques.

"Ne tirez pas", de Stijn Coninx (Belgique, 2018). On replonge ici dans les crimes commis par les "Tueurs du Brabant" dans les années 80 (des attaques meurtrières dans des supermarchés, pour des butins modestes, et dont on n'a toujours pas trouvé les coupables). Le grand Jan Decleir, que Stijn Coninx avait choisi pour interpréter le prêtre progressiste Daens, est ici encore magnifique.

"Stan et Ollie", de Jon Baird (Etats-Unis / Royaume-Uni, 2018) est une évocation saisissante de la dernière tournée des deux célèbres comiques en Angleterre, en 1953. Les acteurs, en particulier celui qui joue Oliver Hardy, sont remarquables.

Du côté des nombreux DVD que j'ai vus, j'en retiendrai trois.

"Leave no trace", de Debra Granik (Etats-Unis, 2018). Un homme, ancien militaire souffrant d'un stress post-traumatique, et sa fille survivent dans un grand parc sauvage, près de Portland, en Oregon, avant d'être débusqués par la police et confiés aux services sociaux. L'homme se révélera inapte à retrouver la société, alors que sa fille choisira finalement une autre voie. Magnifique. Une pépite du cinéma indépendant américain.

"Fortuna", de Germinal Roaux (Suisse, 2018). Dans un noir et blanc épuré et splendide, au coeur des Alpes suisses, Roaux suit la destinée d'une jeune réfugiée éthiopienne qui séjourne, avec de nombreux autres migrants, dans un monastère. Le supérieur du monastère est interprété par Bruno Ganz, qui est magnifique.

"Cadavres exquis", de Francesco Rosi (Italie, 1976). Ce classique du film politique italien était encore inédit en DVD. Il a été magnifiquement réédité, avec aussi bien la V.O.italienne que la version française doublée, très bonne, ce qui est plutôt exceptionnel. On retrouve une pléiade d'acteurs de premier plan, Lino Ventura, Charles Vanel, Max von Sydow... Nous sommes dans l'Italie des années 70, quand la stratégie de la tension était à son comble. Un coup d'état rampant, sournois, est en préparation sous couvert de la recherche des coupables d'assassinats de juges.

jeudi 13 juin 2019

Livres lus (et recommandés)


De temps à autre, je reviens ici avec une liste de livres que j'ai lus récemment, et que j'ai appréciés. Livres de voyage, essais, romans.

"Sur la route du Danube", d'Emmanuel Ruben. Géographe de formation, grand voyageur érudit, l'auteur remonte tout le cours du Danube à vélo, avec un compagnon de route d'origine ukrainienne, du delta en Ukraine et en Roumanie jusqu'aux sources dans la Forêt Noire. Magnifique et engagé. 

Comme ils étaient cités dans son livre, j'ai enchaîné avec les superbes récits de voyage, surtout à pied, du Britannique Patrick Leigh Fermor. Celui-ci a écrit dans les années 80, sur la base de ses journaux de voyage rédigés 50 ans auparavant, alors qu'il était tout jeune (18-19 ans), un grand récit de sa traversée de l'Europe, de Rotterdam à Constantinople. En 1933 et 1934, il a donc parcouru l'Allemagne (où Hitler venait d'arriver au pouvoir - saisissante description d'un pays en mutation), l'Autriche et la Tchécoslovaquie : c'est le premier tome, "Le temps des offrandes". Puis il a traversé la Hongrie et la Roumanie, encore très rurales et traditionnelles en 1934 : c'est le deuxième tome, "Entre fleuve et forêt"

Sur l'Allemagne, sa mémoire, les accommodements de la majorité du peuple allemand avec le pouvoir nazi, j'ai lu "Les amnésiques", de Géraldine Schwarz. Franco-allemande, celle-ci s'est plongée dans le passé de sa famille paternelle, des commerçants en matériaux du Bade, qui ont profité de la revente forcée d'une entreprise appartenant à une famille juive. Les ambiguïtés, les petites compromissions sont admirablement décrites et remises en perspective avec l'histoire de l'Allemagne.

Quelques années après sa parution, j'ai enfin lu le récit d'ermitage de Sylvain Tesson dans une cabane au bord du lac Baïkal, "Dans les forêts de Sibérie". Rude, poétique et inspiré. L'auteur n'était pas si ermite que ça, puisqu'il a noué des relations chaleureuses et parfois épiques avec ses "voisins", souvent éloignés d'une demi-journée de marche.

Pour continuer en Sibérie, j'ai bien aimé le roman de Victor Rebizov, "Volia volnaïa" ("Liberté libre"), qui se déroule en Sibérie profonde, aux confins de la Iakoutie et de la mer d'Okhotsk, dans un monde de pêcheurs, de trafiquants d'oeufs de saumon, de policiers corrompus, de chasseurs. Par contre, j'ai peu aimé son dernier roman, "Devouchki", qui retrace les tribulations de deux jeunes Sibériennes à Moscou, et qui est plutôt du niveau d'un roman de gare.

Du côté des romans, toujours, mais à l'autre bout du monde, j'ai aimé deux romans d'Alain Mabanckou, "Quand j'aurai vingt ans" et "Les cigognes sont immortelles". Ces deux livres sont en fait largement autobiographiques. Le narrateur est Alain Mabanckou lui-même, enfant puis adolescent dans la ville de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, dans les années 70 et 80, aux plus beaux jours du marxisme-léninisme tropical du président Marien Ngouabi et du Parti Congolais du Travail. Très savoureux.

Je lis tous les livres de l'écrivain égyptien Alaa El-Aswany avec plaisir et intérêt. Ce sont toujours des récits choraux enracinés dans la réalité politique et sociale de l'Egypte. Le dernier roman d'El-Aswany, "J'ai couru vers le Nil", décrit la montée et l'éclatement de la révolution de 2011, qui arrivera à renverser le régime de Moubarak. Hélas, comme dans d'autres pays arabes, la révolution a fait long feu et l'Egypte, sous le maréchal Al-Sissi, connaît sans doute aujourd'hui un régime encore plus répressif que celui de Moubarak.

Deux essais, pour terminer. D'abord, le diagnostic passionnant du politologue Jérôme Fourquet sur la France actuelle, sur les plans électoral, démographique, sociologique, "L'archipel français", truffé de tableaux, de graphiques et de cartes, plus parlants les uns que les autres. 

Ensuite, à l'heure de la mode de la "collapsologie", du "c'était mieux avant", et des peurs millénaristes, le brillant essai de Steven Pinker, "Le triomphe des lumières", remet les pendules à l'heure. 

mardi 11 juin 2019

Patchwork urbain


Un bel exemple de patchwork urbain, d'enchevêtrement de styles, de matières, de gabarits, fréquent à Charleroi. Dernière image de cette série carolorégienne.

samedi 8 juin 2019

L'église Saint-Christophe (2)


L'église Saint-Christophe (1)


Sur la place octogonale de la Ville Haute se dresse l'église Saint-Christophe, qui a son origine au 17ème siècle. Dans les années 1950, elle fut profondément transformée : une nouvelle nef, perpendiculaire à l'ancienne, fut ajoutée, ainsi qu'une haute coupole. On a ici une vue intérieure de celle-ci, un peu crépusculaire mais de grande qualité architecturale.

jeudi 6 juin 2019

Vestige


Une maison ancienne, aux influences Art Nouveau (?), dans la rue de la Montagne. Charleroi compte encore un certain nombre de belles maisons du début du 20ème siècle.

mercredi 5 juin 2019

La carte du vote PTB


Le Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA), un parti d'extrême gauche, qui dit lui-même appartenir au mouvement communiste international, a fait une nette percée aux récentes élections législatives belges. J'ai fait la carte du vote PTB par commune (% des suffrages exprimés) et celle-ci est très parlante : on voit les zones (ex-) industrielles wallonnes, les communes en crise, marquées par le chômage, alors que la Flandre apparaît en plus pâle, à l'exception d'Anvers et Gand.

mardi 4 juin 2019

Discount


A Charleroi, la rue de la Montagne, artère commerciale qui relie la ville haute et la ville basse, est en pleine crise, sans doute en raison de l'impact du nouveau centre commercial "Rive gauche". Des magasins discount y pullulent.

Panneau


Sur la place de la ville basse, un panneau géant et rétro pour un magasin de chaussures. A droite, l'immeuble du coin est doté d'une invraisemblable excroissance.

Rideau


Une devanture de café dans le centre de Charleroi.

dimanche 2 juin 2019

L'oasis


Au milieu de ce quartier désolé, une petite maison semble vouloir gagner toute seule le prix de la demeure la plus fleurie et la plus décorée.