lundi 29 juin 2020

Dix semaines à Avioth (11)


Pour aller sur le net, puisqu'il n'y a pas de wifi dans la maison communautaire (très bien, ça fait une pause numérique bienvenue), je vais devant la demeure d'un des animateurs du lieu, où le wifi est disponible. 

Dix semaines à Avioth (10)


Le coq violent a été liquidé, on l'a mangé, cuit au court-bouillon. Et voici ses pattes, assez reptiliennes, non ?

Dix semaines à Avioth (9)


Il y avait donc le Covid-19 dans les villes et villages, d'où le confinement, mais dans les forêts de Gaume et des environs il y avait la peste porcine africaine, qui menace les sangliers (et donc les cochons d'élevage aussi). Si ça commence à s'arranger, certains bois et forêts sont encore interdits au public, pour éviter que les promeneurs ne transportent le virus sur leurs semelles.

dimanche 28 juin 2020

Dix semaines à Avioth (8)


Au début du confinement, à Avioth, même s'il n'y avait pas de sensation d'enfermement (un petit groupe de neuf personnes, avec toute la place pour vivre, se répartir dans le lieu), c'était tout de même agréable de faire un tour dans la campagne, et de voir le village de loin.

Dix semaines à Avioth (7)


Le début du confinement, à Avioth, coïncidait avec le début du printemps astronomique. D'où, beau ciel bleu et petites fleurs blanches. Beurk. Enfin bon, c'est joli, c'est ce que la majorité silencieuse (pas si silencieuse que ça) aime. Oui, c'est joli. Mais cucul la praline.

Dix semaines à Avioth (6)


Une belle théière, une poignée de couvercle de casserole. En réalisant cette petite installation, j'ai pensé au photographe espagnol Chema Madoz.

Dix semaines à Avioth (5)


André (85 ans), le doyen de notre groupe de confinés, joue plutôt bien de la guitare et de la flûte.

samedi 27 juin 2020

Dix semaines à Avioth (4)


Parmi les résidents de la maison, pendant cette période, Christian aimait faire des crêpes.

Dix semaines à Avioth (3)


Les animateurs du potager, à Avioth, ont aménagé un poulailler depuis peu d'années, poulailler qui occupe d'ailleurs une large part du jardin. Pour moi, c'est un flop. On a voulu jouer à "Martine à la ferme" (bio, local, ludique et utile), mais ces poules ne pondent que peu, parfois pas du tout. On a ajouté un coq (vacarme assuré), qui, en voulant copuler avec une des poules, l'a blessée gravement. On a donc tué et mangé le coq. 

Puis il y a eu un autre coq, rebelote, agression sanglante contre une poule, on a mangé le second coq, et les poules blessées gravement aussi, parce qu'il paraît que lorsqu'une poule est blessée, les autres sont susceptibles de l'attaquer et de la manger (les belles lois de la Nature, sans doute). Donc, on a tué et mangé les poules violentées. 

Ici, donc, trois poules noires. L'une d'entre elles a été mangée depuis, je ne sais plus laquelle. Je ne différencie pas bien les poules les unes des autres.

vendredi 26 juin 2020

Dix semaines à Avioth (2)


Faire de la soupe aux orties.

Dix semaines à Avioth (1)

Le 9 mars dernier, j'étais parti de Bruxelles pour passer une semaine à Avioth. Quelques jours plus tard, les événements se précipitèrent, on ferma les écoles, puis les commerces non essentiels, puis ce fut le début du confinement. Nous étions neuf à ce moment dans la maison communautaire où je passe une grande partie de mon temps. Les responsables du lieu nous confièrent la maison, nous étions confinés mais autonomes.

Ce fut une chance, malgré des tensions à certains moments, de pouvoir rester là, et d'y séjourner longuement, en attendant des jours meilleurs. Je ne suis pas sûr que j'aurais tenu le coup en devant rester à Bruxelles, privé de presque tout contact social, dans une ville sans commerces (à part les magasins d'alimentation et les pharmacies), sans librairies, sans cafés, sans restos, sans cinémas.

Les semaines se succédèrent, avec l'incertitude de la date de la reprise, même graduelle, d'une vie normale. Le temps passa vite, les jours ressemblaient aux jours.

Je ne tiendrai pas ici un journal de confinement, fût-il rétrospectif. Le genre va sûrement faire couler beaucoup d'encre.

Ce seront simplement des images, dans l'ordre chronologique. Des images d'une vie particulière, mais pas tellement.

Bruxelles (dé)confiné (62)


Fin (provisoire) de cette série.

Bruxelles (dé)confiné (61)


jeudi 25 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (60)


Je voulais faire oeuvre d'archiviste, même modestement, en photographiant les panneaux, les affiches, qui témoignent de l'époque, celle d'une pandémie et des mesures de sécurité sanitaire qui visent à limiter sa propagation, comme ici, pour les commerces bruxellois.

Bruxelles (dé)confiné (59)


A la fin mai, comme les restaurants étaient encore fermés, le Burger King de la place de Brouckère ne proposait que de la vente à emporter. 

Bruxelles (dé)confiné (58)


Un petit restaurant roumain où je vais de temps en temps. Mon plat préféré, ce sont les sarmale (choux farcis), traditionnellement accompagnés, notamment, de mamaliga (polenta).

Bruxelles (dé)confiné (57)


Un couple d'intellos progressistes masqués. Quand il m'a vu prendre la photo, l'homme est venu vers moi et m'a dit : "vous pouvez le faire franchement ! et il y a bien pire que le Covid !". Sur son masque, il avait écrit "capitalisme consumérisme néolibéralisme".

mercredi 24 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (56)


Bruxelles (dé)confiné (55)


Un des cafés de la place de la Bourse montrait des peintures marquant la reconnaissance et la solidarité avec les soignants, en charge de l'épidémie de Covid 19. 

Ils ont été vite oubliés, ceux-là. Les "jeunes" se sont vite remis à s'agglutiner sur les places, pour boire, gueuler, chanter, se trémousser, au mépris de toutes les règles de distanciation sociale et des "gestes barrières". De toute façon, ceux qui risquent les plus graves complications, avec ce virus, ce sont les vieux, les sub-claquants, quoi. Pas de quoi en faire un fromage et les empêcher de "faire la fête".

Bruxelles (dé)confiné (54)


Bruxelles (dé)confiné (53)


Les cafés branchés qui occupent littéralement tout l'espace autour du Marché St-Géry étaient aussi fermés, fin mai. Quel calme, quel soulagement !

Bruxelles (dé)confiné (52)


Autrefois beau, ce café avait été horriblement rénové, récemment. On dirait qu'on remet ça, ce sera mieux ou encore pire ?

lundi 22 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (48)


Dans ce restaurant, encore fermé, toutes les tables avaient été rassemblées en un seul bloc.

Bruxelles (dé)confiné (47)


Dans les rues de Bruxelles, on ne croise plus tellement de gens avec un masque, sauf, évidemment, dans les transports publics, où cela reste obligatoire. Ces deux jeunes Asiatiques (dont l'une porte un petit chien) sont une relative exception.

Bruxelles (dé)confiné (46)


Un des seuls restaurants prestigieux du quartier, "Aux Armes de Bruxelles".

Bruxelles (dé)confiné (45)


A moins qu'il n'y ait un jour une deuxième vague, ou carrément une nouvelle pandémie, on ne verra plus jamais ce quartier comme ça.

dimanche 21 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (44)


Il n'y avait pas un chat. Mais deux pigeons, oui.

Bruxelles (dé)confiné (43)


Bruxelles (dé)confiné (42)


Dans l'"Ilot sacré", le coeur touristique de Bruxelles, que je surnomme "Touristland" de par l'accumulation des restaurants pour touristes, les rues étaient désertes. Tout était fermé. On ne verra peut-être plus jamais ces ruelles comme ça, vides, silencieuses, alors ça valait la peine d'y faire une série de photos, pour prendre date.

Bruxelles (dé)confiné (41)


samedi 20 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (40)


Une pâtisserie / chocolaterie se prépare à accueillir à nouveau les touristes.

Bruxelles (dé)confiné (39)


Bruxelles (dé)confiné (38)


Tous les cafés de la Grand-Place étaient encore fermés, mais leurs terrasses en bois étaient quand même accessibles. Des groupes de jeunes s'y installaient. 

Ces temps-ci, j'ai remarqué que les jeunes (de 15 à 40 ans, disons) se regroupent fréquemment dans les espaces publics, alors que l'on recommande encore la distanciation sociale et les gestes barrières. Sans doute se croient-ils invulnérables, puisque le Covid19 est en général peu grave pour les jeunes.

Bruxelles (dé)confiné (37)


Mon appareil (Fuji X-E2) a une option de prise de vue panoramique "tournante". Elle est assez ludique et efficace.

Bruxelles (dé)confiné (36)


vendredi 19 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (35)


La Grand-Place n'était pas déserte, mais quand même beaucoup plus calme que d'habitude.

Bruxelles (dé)confiné (34)


C'était la fin mai, et les cafés-restaurants (ici, l'intérieur du Mokafé vu par la fenêtre) restaient en suspens.

Bruxelles (dé)confiné (33)


Les amoureux de l'endroit ont commencé à compter les jours qui restent avant la réouverture des cafés et des restaurants, le 8 juin. J'ai aussi envie de retourner au Mokafé, mais j'ai encore de légères craintes par rapport à ce virus qui rôde encore.

jeudi 18 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (32)


Le chat de la maison, mascotte du Mokafé.

Bruxelles (dé)confiné (31)


Le Mokafé, une délicieuse brasserie que je fréquente depuis des décennies, était encore fermé. 

Bruxelles (dé)confiné (30)


Les galeries Saint-Hubert étaient encore largement désertes.

Bruxelles (dé)confiné (29)


C'était la fin mai et tous les cafés, tous les restaurants étaient encore fermés. Comme ici, la "Mort Subite", institution bruxelloise vouée aux bières (dont les bières maison), éventuellement accompagnées d'omelettes, de tartines au fromage blanc ou au jambon d'Ardenne.

mercredi 17 juin 2020

Bruxelles (dé)confiné (28)


Bruxelles (dé)confiné (27)


C'est quand même un autre monde, une période historique. Qui aurait cru que ça arriverait dans l'Occident surdéveloppé ?

Bruxelles (dé)confiné (26)


Puis j'ai pris le bus 71 pour aller au centre-ville. Dans les transports en commun, le port du masque est obligatoire, mais certains interprètent cette règle de manière, disons, personnelle.

Bruxelles (dé)confiné (25)


Le calme, le vide. Depuis le 8 juin, on s'agglutine à nouveau en terrasse et je ne suis pas sûr que les règles de distanciation sanitaire soient respectées.