Et voilà la carte des morts de la deuxième vague. Carte provisoire parce que ladite vague est loin d'être terminée. Ce qui est représenté ici, c'est la mortalité (pour 1 million d'habitants) de la pandémie pour l'automne et l'hiver, avec les données provisoirement arrêtées vers le 24 janvier.
Les pays de l'Europe de l'ouest frappés par la première vague le sont à nouveau par la deuxième, encore plus durement d'ailleurs pour plusieurs d'entre eux (Royaume-Uni, Espagne, Italie). L'Allemagne, relativement épargnée par la première vague (meilleure politique sanitaire ? les explications sont encore à trouver) est à présent frappée durement par la deuxième.
Mais le fait marquant est que l'Europe centrale et orientale est maintenant frappée de plein fouet. Dans des pays autoritaires comme la Russie et la Biélorussie, marqués par la dissimulation des informations, les chiffres réels seraient encore bien plus élevés que les chiffres officiels.
Seuls quelques pays nordiques sont encore vraiment épargnés : Norvège, Finlande et Islande. Faible densité de population, mesures strictes et conscience civique des populations conjuguent ici probablement leurs effets.
Le problème de ces chiffres, c'est qu'en effet personne n'enregistre de la même manière les décès Covid (diagnostic principal ou associé).
RépondreSupprimerOn y verra en effet un peu plus clair quand sortiront les données de surmortalité globale (infalsifiables) d'un exercice sur l'autre. On se rend déjà compte que quelque chose ne colle pas avec la Russie (un pays dont les dirigeants sont pourtant épris de transparence et de vérité).
On ne comprend pas très bien, non plus, pourquoi certains pays sont touchés plus que d'autres à certaines époques.
Pour les pays slaves (Slovénie, Croatie, Tchéquie, Pologne, Bulgarie etc..), très touchés cet automne, je crois que c'est largement lié à cette habitude qu'ont les gens de se rendre sans cesse visite au sein d'un immeuble. Il y a toujours un voisin qui vient frapper à votre porte.
A l'inverse, dans les pays scandinaves, court cette plaisanterie : "Les gens sont stressés depuis que le Gouvernement préconise une "distance sociale" de 2 mètres et ils ont hâte de pouvoir bientôt revenir à la distance naturelle de 4 mètres".
Bien à vous,
Carmilla
Je pense que les tendances globales sont assez claires. Elles pourront évidemment être affinées quand on aura les statistiques de surmortalité. Mais le contraste géographique entre les deux vagues, avec la pandémie qui se répand en automne et en hiver dans les pays d'Europe centrale et orientale, est frappant.
RépondreSupprimer