vendredi 22 janvier 2021

La frontière (1)


Plus loin encore, la version pédestre de l'itinéraire de la "Promenade Verte" passe par un sentier étroit qui borde la limite entre la région bruxelloise (à droite) et la région flamande (à gauche). Cet étroit sentier bordé de barbelés m'a fait imaginer des scénarios de politique-fiction : 

C'est le chemin de ronde le long du rideau de fer bruxello-flamand. Les gardes-frontières bruxellois patrouillent le long de la frontière pour empêcher les réfugiés (qui fuient le régime nationaliste dictatorial du Vlaams Belang) de trouver asile à Bruxelles. Ou bien : les gardes-frontières de Daech (qui ont reconstitué un califat sur Molenbeek et Anderlecht) empêchent les mécréants de fuir. Ou bien...

4 commentaires:

  1. Peut-on se pencher suffisamment par dessus le grillage afin de bien profiter de l'air flamand ?

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  2. On peut, à ses risques et périls ! Un tir de la Vlaams Grenspolitie n'est pas impossible.

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  3. Je sais bien que ça dépasse totalement la dimension de ce post, voire de ce blog, mais j'aimerais bien savoir comment on enseigne l'Histoire en Belgique.
    Est-ce qu'on démarre en 1830 (ce qui est tout de même un peu court) ? Ou alors on remonte aux ducs de Bourgogne et à Charles Quint ? Et l'indépendance arrachée aux Pays-Bas est-elle majoritairement perçue comme une Révolution et de manière positive ?
    Bien à vous,

    Carmilla

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  4. Je ne sais pas comment ça se passe actuellement, mais d'une manière générale, bien sûr, aussi bien dans le primaire que dans le secondaire, on remonte jusqu'à la conquête romaine. Donc, les Gallo-Romains, Mérovingiens, Carolingiens, la période médiévale avec les différents comtés et duchés, la principauté de Liège, la période bourguignonne, et les diverses dominations étrangères (Pays-Bas espagnols, autrichiens), la domination hollandaise, puis évidemment le révolution de 1830. Je pense que l'indépendance de 1830 doit encore être présentée de manière positive, mais on est loin de l'histoire scolaire édifiante d'autrefois, où l'on parlait presque d'un peuple belge multiséculaire qui avait enfin arraché sa souveraineté aux Néerlandais après des siècles de domination étrangère. L'enseignement de l'histoire en Belgique a longtemps tenté de créer une conscience nationale dans un pays quand même très artificiel.

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