Le 9 mars dernier, j'étais parti de Bruxelles pour passer une semaine à Avioth. Quelques jours plus tard, les événements se précipitèrent, on ferma les écoles, puis les commerces non essentiels, puis ce fut le début du confinement. Nous étions neuf à ce moment dans la maison communautaire où je passe une grande partie de mon temps. Les responsables du lieu nous confièrent la maison, nous étions confinés mais autonomes.
Ce fut une chance, malgré des tensions à certains moments, de pouvoir rester là, et d'y séjourner longuement, en attendant des jours meilleurs. Je ne suis pas sûr que j'aurais tenu le coup en devant rester à Bruxelles, privé de presque tout contact social, dans une ville sans commerces (à part les magasins d'alimentation et les pharmacies), sans librairies, sans cafés, sans restos, sans cinémas.
Les semaines se succédèrent, avec l'incertitude de la date de la reprise, même graduelle, d'une vie normale. Le temps passa vite, les jours ressemblaient aux jours.
Je ne tiendrai pas ici un journal de confinement, fût-il rétrospectif. Le genre va sûrement faire couler beaucoup d'encre.
Ce seront simplement des images, dans l'ordre chronologique. Des images d'une vie particulière, mais pas tellement.
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