jeudi 15 septembre 2022

Ruisseau-frontière


Ce ruisseau, appelé "Broekbeek" sur les plans de la ville, marque la limite entre la commune bruxelloise d'Anderlecht et la commune flamande de Dilbeek. Si un jour la Belgique éclate, ce sera un ruisseau-frontière entre la Flandre et Bruxelles (éventuellement intégré dans une République de Wallonie-Bruxelles).

2 commentaires:

  1. J'avoue ne rien comprendre à ce conflit Flamands/Wallons. Rassurez-moi, j'espère que personne n'est sérieusement favorable à une séparation, que ce ne sont que de petites inimitiés comme il y en a entre régions françaises. Et je n'ai pas l'impression que l'un opprime l'autre.

    Il faut tout de même rappeler que, depuis 1830, la Belgique a quand même très bien tiré son épingle du jeu en se situant aux premiers plans européens en matières économique, culturelle et artistique. On ne peut vraiment pas dire que l'union Wallons-Flamands ait mal fonctionné.

    Mais il est vrai que la passion est souvent plus forte que la raison.

    Carmilla
    .

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  2. En Flandre, il y a deux partis nationalistes, l'un de droite plus ou moins modérée et moyennement indépendantiste, la N-VA (Alliance Néo-Flamande) qui a généralement entre 20 et 28 % des voix, et l'autre, d'extrême droite, proche du RN de Marine Le Pen, et totalement indépendantiste, le Vlaams Belang ("Intérêt flamand"), qui a aussi entre 20 et 25 %. A eux deux, même si tout leur électorat n'est pas séparatiste, ça fait entre 40 et 50 %.

    Une grande partie de la Flandre est globalement conservatrice, hostile à l'immigration, hostile à l'Etat-providence qu'elle voit comme une manne qui entretient des Wallons gauchistes et paresseux, et qui désire larguer les amarres, en abandonnant la Wallonie et Bruxelles à leur sort.

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