dimanche 30 juin 2024

Rooftop Bruxelles (1)


Dans les tout nouveaux bâtiments administratifs de la Ville de Bruxelles, on peut prendre des ascenseurs pour aller au 8ème étage, et accéder à un toit panoramique (Rooftop) sur la ville.

Palace


Les sièges rouges de la grande salle du cinéma Palace, à Bruxelles.

Vote communautaire


Dans les quartiers du centre de Bruxelles marqués par une forte présence de commerces chinois, on remarquait souvent les affiches d'Angelina Chan, une candidate du Mouvement réformateur (MR, libéral) d'origine chinoise.

samedi 29 juin 2024

Bois sculpté


De petits personnages sculptés, sur une des portes de l'église de la Madeleine à Bruxelles.

Le siège de BNP-Paribas-Fortis (2)


Ceci est la façade de la banque, et non un code-barres.

Le siège de BNP-Paribas-Fortis (1)


Ce n'est pas le nouveau Mur de l'Atlantique, ni celui de Trump à la frontière mexicaine, mais le tout nouveau siège de la banque BNP-Paribas-Fortis. Ce lien en vante l'originalité et le côté écologique vertueux.

jeudi 27 juin 2024

La Maturité (1)


Au centre de Bruxelles, à deux pas de la Gare Centrale, un ensemble monumental de Victor Rousseau, "La Maturité", montre un homme mûr entouré de jeunes couples et de jeunes femmes. Depuis quelque temps, en raison de lourds travaux dans les carrefours environnants, le monument est littéralement envahi par la végétation, ce qui donne un air de "civilisation disparue" aux lieux.

Nature bruxelloise (40)


Cette image donne bien aussi en n&b.

dimanche 9 juin 2024

Nature bruxelloise (15)


Retour à la série d'images sur les réserves naturelles de Kriekenput, Kinsendael et du plateau Engeland à Uccle (une des communes bruxelloises). Une branche ourlée de champignons.

Jour de vote (10)


En dehors des grands partis, il y a aussi, évidemment, une flopée de listes plus ou moins marginales, qui n'ont à peu près aucune chance d'avoir de sièges, des complotistes, des ultra-unitaristes belgicains, des fédéralistes européens (Volt), des émules de Lutte ouvrière (trotskistes français), des anticapitalistes, et même, comme ici, une liste spécifiquement pro-palestinienne, Viva Palestina, qui fera peut-être un score honorable dans les quartiers immigrés marocains de Bruxelles.

Autant la guerre de Gaza, avec les bombardements israéliens, certes disproportionnés et horriblement meurtriers, suscite des mobilisations, des manifestations et même des occupations de bâtiments universitaires par des militants pro-palestiniens, autant les horreurs perpétrées par Poutine en Ukraine ne provoquent, en Belgique et en France, guère de réactions. Deux poids deux mesures pour la gauche radicale, altermondialiste, woke et anti-impérialiste.

Jour de vote (9)


Une affiche du Vlaams Belang ("Intérêt flamand"), parti séparatiste d'extrême droite, proche du Rassemblement national (France), du PVV de Geert Wilders (Pays-Bas), de la Lega (Italie), du FPÖ (Autriche), assez marginal à Bruxelles, ville où les Flamands ne comptent que pour 8 % de la population, mais qui va sans doute arriver en tête en Flandre.

"Brussel weer van ons", dit le slogan, "Bruxelles à nouveau à nous", en montrant une jeune femme blonde avec un jeune enfant. "A nous", cela signifie une ville à nouveau belge, voire "blanche". La région bruxelloise compte un tiers d'étrangers, un autre tiers de Belges d'origine étrangère. C'est donc aujourd'hui une ville multi-ethnique, multi-culturelle, avec une forte présence musulmane, et on voit mal comment le Vlaams Belang ferait pour revenir à un Bruxelles d'"avant".

Jour de vote (8)


Des affiches du Mouvement réformateur (MR), parti libéral de centre-droit à droite, qui se situerait quelque part entre les macronistes et les Républicains (LR), dont les têtes de pipe ont été barbouillées de blanc. Ça n'arrive que sporadiquement, contrairement aux affiches de l'extrême droite flamande, le Vlaams Belang.

Jour de vote (7)


Au centre / centre-droit, le parti "Les engagés", nouveau nom assez ridicule du CDH (Centre démocrate humaniste), lui-même version rénovée de l'ancien Parti Social Chrétien (PSC), est un parti centriste réformateur, qui, après avoir souvent fait des alliances avec les socialistes et les verts, a amorcé un virage vers le centre-droit.

Jour de vote (6)



Le parti Ecolo, celui des écologistes francophones, de centre-gauche à gauche, est aussi présent. Après un grand succès en 2019, on prévoit aujourd'hui un net recul des verts.

Jour de vote (5)


Au centre de l'échiquier politique, le parti Défi (anciennement Front Démocratique des Francophones, FDF), est un parti fédéraliste, attaché aux droits des francophones et à l'autonomie de la région bruxelloise. Depuis peu, il présente aussi des listes en Wallonie, avec assez peu de succès.

Jour de vote (4)


Les affiches du Parti du Travail de Belgique (PTB), un parti autrefois marxiste-léniniste et même prochinois, qui est sorti de la marginalité en 2014, et qui est aujourd'hui en pleine ascension. Ce parti de gauche radicale garde de son passé une sympathie pour Cuba et le Venezuela chaviste, et une indulgence marquée pour le régime chinois.

Jour de vote (3)


Comme en 2019, la Belgique a une triple élection : on vote à la fois pour les élections régionales (Flandre, Wallonie, Bruxelles), pour les élections législatives (Chambre des représentants, 150 députés, dont 16 pour la région bruxelloise), et pour le Parlement européen (22 eurodéputés, 13 Flamands, 8 Francophones et un germanophone), tout cela à la proportionnelle.

A chaque fois, la campagne se résume à une prolifération de têtes de pipe souriantes, placardées en masse sur les panneaux ad hoc, ou souvent sur les vitres des commerces. Comme les élections sont à la proportionnelle avec vote préférentiel, chaque candidat a intérêt a afficher sa bobine partout pour drainer des masses de votes de préférence.

Ici, les affiches des têtes de liste du Parti socialiste (PS), pour la Chambre, la Région et le Parlement européen.

Jour de vote (2)


La Belgique est un des rares pays où le vote est obligatoire. Des sanctions sont prévues, mais en pratique rarement appliquées. Aux dernières élections, il y avait quand même eu 11,6 % d'abstentions, malgré l'obligation de vote.

Après avoir voté (dans mon cas, avec le vote électronique, une carte à puce, un écran, et même un papier avec un QR code qu'on glisse dans l'urne), on reçoit donc sa convocation électorale dûment tamponnée.

Jour de vote (1)



En Belgique, cela faisait cinq ans qu'on n'avait pas voté. Donc, ce 9 juin, j'ai été content d'aller aux urnes, en me rendant dans l'école primaire à côté de chez moi. Il y avait de longues files d'attente, mais celle dans laquelle j'étais avançait vite, et en moins de dix minutes, j'avais pu voter. Un vote électronique, comme dans une grande partie du pays, ce qui ne garantit pas nécessairement un dépouillement rapide, paradoxalement.

Voilà à quoi ressemblait l'intérieur de l'école, lors de ce vote.

Nature bruxelloise (14)