A Paris, quand on va voir un grand musée, une grande exposition, il faut s'attendre à devoir faire la file, longtemps, parfois très longtemps. J'allais voir l'exposition "Ames sauvages" (sur les peintres symbolistes baltes) au Musée d'Orsay, et je me suis trouvé face à cette foule de touristes et de visiteurs, en rangs compacts. Je me suis mis dans les rangs, et après une petite demi-heure, j'étais dans la place.
Qu'est-ce qui explique ces foules considérables ? D'abord, Paris et la région parisienne sont très peuplées, ce qui génère mécaniquement de grands nombres de visiteurs. A Paris en particulier, la population comprend une proportion importante de personnes au "haut capital culturel", plus enclines à visiter des musées, des expositions et des galeries d'art. Ensuite, plusieurs de ces grands musées sont de hauts lieux touristiques, qui drainent, presque mécaniquement aussi, les flux des touristes étrangers.
C'est devenu le gros problème des expositions parisiennes. Et même quand on est parvenus à rentrer, il faut ensuite faire la visite dans une bousculade invraisemblable en essayant de voir les tableaux derrière plusieurs rangées de visiteurs.
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ce soit lié à un "amour de l'Art" croissant.
Simplement, les Tours Operators programment systématiquement la visite des grands musées.
Et s'agissant des Parisiens, on n'oserait pas avouer, au cours d'une soirée, qu'on n'a pas vu telle exposition, même si on se fiche bien des Pays Baltes, qu'on les confond tous les trois et qu'on n'y mettra jamais les pieds.
Bien à vous
Carmilla
Dans cette foule, ce jour-là, il semblait y avoir une nette prédominance de touristes étrangers, et notamment de groupes de jeunes visiteurs (groupes d'écoles ?).
RépondreSupprimerLa grande masse, ici, allait voir les collections permanentes du Musée d'Orsay (le XIXème français, surtout), et ne se retrouvait pas dans l'exposition sur les symbolistes baltes, qu'il fallait bien d'ailleurs chercher pour la trouver.