Comme nous avions évoqué l'éventualité qu'il s'agisse de tombes d'anciens résidents de la maison communautaire, je me suis renseignée. C'est en effet envisageable.
Il faut savoir que, dans le sillage de la Révolution française et sous la pression des mouvements anticléricaux, la IIIème République a organisé (Loi du 5 avril 1884) la "liberté des funérailles".
Tout citoyen peut donc choisir ses funérailles (inhumation/crémation; laïque/religieuse) et notamment le lieu où reposer: dans un cimetière, dans un enclos confessionnel, sur un terrain privatif.
Dans ce dernier cas toutefois, 3 conditions doivent être remplies: que la sépulture soit distante de 35 mètres minimum de toute habitation, qu'il soit certifié qu'aucune nappe phréatique ne puisse être contaminée et qu'enfin, le préfet donne son autorisation.
Cette "liberté de funérailles" est peu connue mais intéressante. Qu'en est-il d'ailleurs en Belgique ?
Je n'y connais à peu près rien, et je suis allé voir sur le net ; sur le site d'une entreprise de pompes funèbres, j'ai trouvé ceci :
"En Belgique, les inhumations doivent obligatoirement se faire dans un cimetière. Il est strictement interdit d'enterrer un défunt en pleine nature. De plus, il est obligatoire de passer par une entreprise de pompes funèbres pour la mise en bière du corps et pour l'enterrement au cimetière. La dispersion des cendres après une incinération, quant à elle, peut se faire sur un terrain privé. L'urne peut également être immergée en mer."
On ne peut donc visiblement pas se faire enterrer dans son jardin en Belgique. On n'y a pas la même "liberté des funérailles" qu'en France (mais je crois que bien peu de Français sont au courant de ces dispositions). Et puis, c'est compliqué parce que si la législation française est inspirée par un souci de laïcité, elle introduit aussi une inégalité: il faut être propriétaire d'un grand jardin, de plus de 35 mètres et, surtout, ça peut correspondre au souci de ne pas se mélanger avec les autres.
Comme nous avions évoqué l'éventualité qu'il s'agisse de tombes d'anciens résidents de la maison communautaire, je me suis renseignée. C'est en effet envisageable.
RépondreSupprimerIl faut savoir que, dans le sillage de la Révolution française et sous la pression des mouvements anticléricaux, la IIIème République a organisé (Loi du 5 avril 1884) la "liberté des funérailles".
Tout citoyen peut donc choisir ses funérailles (inhumation/crémation; laïque/religieuse) et notamment le lieu où reposer: dans un cimetière, dans un enclos confessionnel, sur un terrain privatif.
Dans ce dernier cas toutefois, 3 conditions doivent être remplies: que la sépulture soit distante de 35 mètres minimum de toute habitation, qu'il soit certifié qu'aucune nappe phréatique ne puisse être contaminée et qu'enfin, le préfet donne son autorisation.
Cette "liberté de funérailles" est peu connue mais intéressante. Qu'en est-il d'ailleurs en Belgique ?
Bien à vous,
Carmilla
Je n'y connais à peu près rien, et je suis allé voir sur le net ; sur le site d'une entreprise de pompes funèbres, j'ai trouvé ceci :
RépondreSupprimer"En Belgique, les inhumations doivent obligatoirement se faire dans un cimetière. Il est strictement interdit d'enterrer un défunt en pleine nature. De plus, il est obligatoire de passer par une entreprise de pompes funèbres pour la mise en bière du corps et pour l'enterrement au cimetière.
La dispersion des cendres après une incinération, quant à elle, peut se faire sur un terrain privé. L'urne peut également être immergée en mer."
On ne peut donc visiblement pas se faire enterrer dans son jardin en Belgique. On n'y a pas la même "liberté des funérailles" qu'en France (mais je crois que bien peu de Français sont au courant de ces dispositions). Et puis, c'est compliqué parce que si la législation française est inspirée par un souci de laïcité, elle introduit aussi une inégalité: il faut être propriétaire d'un grand jardin, de plus de 35 mètres et, surtout, ça peut correspondre au souci de ne pas se mélanger avec les autres.
RépondreSupprimerCarmilla