Juste une petite parenthèse dans ma série vénitienne. Près de chez moi, au bord des étangs d'Ixelles, un arbre a été totalement colonisé par des perruches vertes à collier, une espèce qui a considérablement proliféré à Bruxelles, comme dans d'autres grandes villes, depuis quelques années.
Ces perruches font un raffut pas possible à la tombée de la nuit, quand elles se regroupent dans "leur" arbre, mais quand la nuit est venue, elles dorment, perchées sur des fines branches. Ce n'est que tout récemment que je les ai remarquées, dans leur arbre mis à nu par l'hiver. On dirait des boules d'un sapin de Noël.
Très jolies en effet. J'imagine que vous avez utilisé une très longue focale.
RépondreSupprimerJe me demande si on ne va pas bientôt être submergés par ces perruches dans les années à venir. Leur multiplication semble "exponentielle" pour reprendre un terme devenu à la mode. Elles bénéficient, en effet, de nombreux atouts : le réchauffement climatique, une espérance de vie de 30 ans, un régime alimentaire exclusivement végétal (ce qui est plus facile à satisfaire qu'un régime insectes et vers), une bonne protection contre les prédateurs.
Dans 10 ans peut-être, le ciel de Bruxelles sera obscurci par les vols de nuées de perruches (ce qui protègera peut-être des ardeurs du soleil) et vous ne pourrez plus dormir à cause de leur raffut.
Voila un péril que n'ont pas envisagé les écolos.
Bien à vous,
Carmilla
Non, j'ai fait cette photo avec mon compact Fuji X10, avec une focale équivalant à 107 mm en 24x36.
RépondreSupprimerJ'étais proche de l'arbre, et il y a des perruches perchées jusque dans les branches inférieures.
J'espère que leur prolifération ne sera pas exponentielle. A lire l'article sur Wikipédia, leurs ascendantes se seraient échappées d'un parc animalier dans les années 70 :
"L'origine de la population bruxelloise remonte à 1973-1974. Une quarantaine de perruches à collier s’envole du zoo de Meli Park Heysel. Quarante ans plus tard, elles se sont reproduites et leur nombre est évalué à plus de 8 000 individus".
C'est amusant ! A Paris, on les fait aussi remonter aux années 70 mais depuis l'aéroport d'Orly ou de Roissy. Mais les deux hypothèses ne s'excluent pas. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a 4 ou 5 ans, il était rare d'en rencontrer mais aujourd'hui elles deviennent presque majoritaires dans les parcs parisiens (mais on n'en voit pas en dehors des parcs).
RépondreSupprimerBien à vous,
Carmilla
Des informations supplémentaires ici :
RépondreSupprimerhttps://www.brusselslife.be/fr/article/les-perruches-de-bruxelles-alexandre-a-collier-ou-veuve