Je ne me souviens plus du tout où et quand j'ai acheté ce petit clown peint, mais je l'aime beaucoup. Là aussi, pleine ouverture (1,4) et mise au point sur les yeux du clown.
Oui oui, mais ici c'est à la fois un essai technique (que donne la pleine ouverture de 1,4) et un parti pris artistique : avoir un effet "macro", miniature, avec les yeux nets et le reste plus ou moins flou.
Sinon, c'est la phrase bien connue : "les goûts et les couleurs". (pas "les coups et les douleurs").
C'est beaucoup plus joli quand le net se détache sur un fond flou. Ça fait davantage rêver.
Et dans la vision humaine elle-même, on ne regarde pas en tout net. On focalise, on sélectionne et on fait le point sans cesse en laissant une grande partie de l'image dans l'indéterminé. Il paraît qu'on ne fait pas attention à l'immense majorité des objets de notre quotidien.
Merci pour ce commentaire, Carmilla ! (j'aime bien le "Mais non, mais non !").
En tout cas, ce qui est bien avec les objectifs qui ont une grande ouverture, c'est qu'ils permettent le choix de l'étendue de la profondeur de champ. C'est un outil exceptionnel de créativité. Beaucoup de gens ne connaissent pas cette possibilité, soit qu'ils photographient au smartphone, soit qu'ils utilisent leur appareil en "tout auto" sans connaître la notion même de la profondeur de champ. Il m'arrive parfois, quand je n'ai pas mes lunettes (je suis myope), de mettre mon point fermé devant mon oeil, avec un tout petit "trou" entre les doigts, pour voir plus net de loin, ce qui est équivaut exactement à fermer le diaphragme d'un objectif photographique.
Et quant à la vision humaine, j'ai lu qu'il y a un angle relativement restreint où nous voyons "précisément", et un angle très large, vraiment panoramique, où nous "entrevoyons" plutôt. Quand les yeux fonctionnent bien, c'est vraiment une machinerie extraordinaire : les perspectives sont redressées dans une certaine mesure par le cerveau quand nous regardons en plongée ou en contre-plongée, la balance des blancs est compensée - sous un éclairage "incandescent" nous voyons les couleurs normalement, alors qu'un film photographique, ou un appareil numérique en balance des blancs "lumière du jour", verra la scène avec une forte dominante jaune-orangée.
Je crois que j'eusse préféré voir le clown entièrement net (ou alors j'ai besoin de lunettes).
RépondreSupprimerOui oui, mais ici c'est à la fois un essai technique (que donne la pleine ouverture de 1,4) et un parti pris artistique : avoir un effet "macro", miniature, avec les yeux nets et le reste plus ou moins flou.
RépondreSupprimerSinon, c'est la phrase bien connue : "les goûts et les couleurs". (pas "les coups et les douleurs").
Mais non, mais non !
RépondreSupprimerC'est beaucoup plus joli quand le net se détache sur un fond flou. Ça fait davantage rêver.
Et dans la vision humaine elle-même, on ne regarde pas en tout net. On focalise, on sélectionne et on fait le point sans cesse en laissant une grande partie de l'image dans l'indéterminé. Il paraît qu'on ne fait pas attention à l'immense majorité des objets de notre quotidien.
Bien à vous,
Carmilla
Merci pour ce commentaire, Carmilla ! (j'aime bien le "Mais non, mais non !").
RépondreSupprimerEn tout cas, ce qui est bien avec les objectifs qui ont une grande ouverture, c'est qu'ils permettent le choix de l'étendue de la profondeur de champ. C'est un outil exceptionnel de créativité. Beaucoup de gens ne connaissent pas cette possibilité, soit qu'ils photographient au smartphone, soit qu'ils utilisent leur appareil en "tout auto" sans connaître la notion même de la profondeur de champ. Il m'arrive parfois, quand je n'ai pas mes lunettes (je suis myope), de mettre mon point fermé devant mon oeil, avec un tout petit "trou" entre les doigts, pour voir plus net de loin, ce qui est équivaut exactement à fermer le diaphragme d'un objectif photographique.
Et quant à la vision humaine, j'ai lu qu'il y a un angle relativement restreint où nous voyons "précisément", et un angle très large, vraiment panoramique, où nous "entrevoyons" plutôt. Quand les yeux fonctionnent bien, c'est vraiment une machinerie extraordinaire : les perspectives sont redressées dans une certaine mesure par le cerveau quand nous regardons en plongée ou en contre-plongée, la balance des blancs est compensée - sous un éclairage "incandescent" nous voyons les couleurs normalement, alors qu'un film photographique, ou un appareil numérique en balance des blancs "lumière du jour", verra la scène avec une forte dominante jaune-orangée.
"mon poing fermé" évidemment ! (et pas "point")
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