lundi 24 février 2025

Trois années


Aujourd'hui, ça fait trois ans jour pour jour que la Russie a lancé une offensive de grande ampleur pour envahir l'Ukraine, la soumettre, la démanteler, pour effacer sa souveraineté et sa culture.

J'ai choisi cette image, qui date de la fin 2022, pour marquer cette date. Près de Kherson, dans une région récemment libérée par l'armée ukrainienne, des villageois entourent un soldat, un libérateur. La joie, l'émotion, la reconnaissance se marquent sur les visages. Et ce soldat est enlacé par une villageoise, follement. Cette photo me touche énormément.

Je pense à eux, à tous les Ukrainiens, et je leur souhaite de tout coeur de recouvrer la souveraineté de leur pays, et de vivre à nouveau en paix.

3 commentaires:

  1. Quand on déclare que les territoires occupés par la Russie doivent être maintenant considérés comme perdus, on oublie le sort des Ukrainiens qui continuent d'y vivre. S'ils refusent d'adopter le passeport russe, ils sont persécutés et vivent dans une perpétuelle terreur.

    Carmilla

    RépondreSupprimer
  2. C'est frappant que l'on parle très peu d'eux. Quelle est leur vie quotidienne ? Comment fonctionnent l'économie, l'enseignement, les médias ?
    Ont-ils la possibilité de quitter les territoires occupés et à quel prix ?
    Quelle est l'état de l'opinion publique dans ces régions ? Avec les VPN, il devrait être possible à certains de s'exprimer, de donner des informations pour l'extérieur.

    RépondreSupprimer
  3. Le problème, c'est qu'aucun journaliste ou expert indépendants n'ont pu avoir accès à ces territoires. Et il n'y a d'ailleurs aucune possibilité de passer d'une zone à l'autre. Tout est fait pour que les territoires nouvellement occupés soient complétement coupés du monde.

    Cependant, depuis l'Ukraine même, on parvient à établir quelques contacts téléphoniques (mais c'est dangereux car très contrôlé). C'est très inquiétant parce qu'il est fait état de persécutions, emprisonnements, tortures si l'on ne se soumet pas. Des situations comparables à celles qui ont été constatées dans les territoires repris à l'été 2022 (Izioum).

    La langue ukrainienne est bien entendu interdite et toutes les écoles se sont converties au russe. Le pire, c'est qu'on enrôle de force les hommes dans l'armée russe.

    Tous les échos confirment ce que l'on redoutait. On essaie en outre de se débarrasser le plus possible des Ukrainiens en les envoyant dans la lointaine Sibérie, comme autrefois. Et on essaie, le plus possible, de faire venir, à leur place, des Russes.

    En bref, c'est noir de chez noir et on est impuissants.

    Carmilla

    RépondreSupprimer