mercredi 24 mai 2023

Par la fenêtre


La basilique d'Avioth vue d'une chambre de la maison communautaire où je séjourne souvent.

6 commentaires:

  1. Une photographie dont le cadre est intéressant.

    J'ai par ailleurs consulté récemment le site et surtout la charte de votre maison communautaire. Je ne comprenais pas bien, jusqu'alors, de quoi il s'agissait.

    Je me dis aujourd'hui que le concept de cette structure est très intéressant. Il y a des dizaines de milliers de gens qui recherchent un lieu de repos et de convivialité sans passer par le détour d'établissements médicalisés ou de pensions et avec une co-responsabilité dans le fonctionnement de la maison.

    Savez-vous s'il existe, en France, d'autres maisons communautaires ? La formule mériterait vraiment d'être développée. Le principal écueil est évidemment celui de la viabilité économique de la structure surtout la première année qui suit son ouverture. Il faut trouver un lieu agréable, attractif, et pas trop coûteux à entretenir, ce n'est pas évident.

    Par ailleurs, il serait sans doute intéressant, mais probablement pas dans le cadre de votre blog, que vous évoquiez les gens que vous rencontrez là-bas. Il y a peut-être matière à roman dans de nombreuses vies.

    Bien à vous,

    Carmilla

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  2. Oui, c'est un lieu très précieux, qui occupe une place essentielle dans ma vie, parce que ma vie relationnelle à Bruxelles est beaucoup trop ténue.
    J'y ai noué pas mal de relations, fait des rencontres variées. Evidemment, je suis plus proche de certaines personnes que d'autres.
    Je ne connais pas d'autres endroits semblables à celui-ci en France, ni en Belgique.

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  3. J'imagine que la plus grande difficulté est, peut-être, que chaque "participant" considère la maison comme un "bien commun".

    Si quelqu'un se montre négligent, s'installe sans se préoccuper des autres et ne contribue pas aux tâches nécessaires d'entretien et de fonctionnement, je pense que c'est vite fichu et la maison part alors à la dérive avec des conflits incessants.

    Question donc : admettez-vous vraiment tout le monde ou pratiquez-vous une sélection ?

    Carmilla

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  4. Tout le monde est bienvenu, à condition de ne pas consommer d'alcool ou de drogues dans les lieux, et de ne pas se montrer violent. La durée maximale de séjour est de deux semaines par mois, fractionnables à volonté, évidemment.

    On est plus ou moins tenu de participer aux tâches communes, dans la mesure de ses possibilités.

    Dans l'ensemble, tout ça marche très bien, et cette maison existe depuis 1975. Il y a bien sûr eu des évolutions depuis lors.

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  5. Dernière question : qui effectue et qui finance les inévitables travaux (Plomberie, toiture, électricité, peinture) ? Parce que ça, ça coûte très cher et ça requiert des spécialistes; je ne suis pas sûre que les nuitées perçues suffisent à entretenir le patrimoine.

    Carmilla

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  6. A côté de la maison communautaire proprement dite, il y a un gîte de 20 lits, souvent loué (à des prix très modérés) par des groupes, ce qui assure une bonne source de financement.
    Ensuite, les permanents du lieu, qui viennent à tour de rôle, sont bénévoles. Plusieurs d'entre eux savent très bien se débrouiller pour les travaux, y compris des transformations assez lourdes.
    Pour les cas plus complexes, on fait appel à des entreprises de la région.

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