jeudi 21 novembre 2019

Vallée de la Lomme (29)


Le plaisir de photographier dans la nature, c'est ça : au détour d'un chemin, avoir le regard en éveil et voir des petits trésors, comme cette bûche couverte de mousse et cette belle fougère, qui se détachent sur un fond de feuilles mortes. La lumière, les couleurs, les textures. 

Savourer l'instant présent aussi, voir avec les yeux, mais pour le plaisir du futur, capter l'image, la retravailler ensuite, pour qu'elle corresponde à ce qu'on a vu. Pouvoir revoir cette image encore et encore, et puis la partager.

6 commentaires:

  1. Vous êtes-vous mis au Raw ou retravaillez-vous vos JPEGs ?

    Je viens de repasser chez Nikon mais je ne fais plus que du JPEG. Je ne sais plus trop à vrai dire comment traiter du Raw avec des fichiers Nikon et avec quel logiciel. Est-ce que ça a même un intérêt ? C'est souvent beaucoup de temps sur ordinateur pour pas grand chose.

    Carmilla

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  2. Je n'ai jamais fait de Raw. J'"optimise" mes Jpeg directs avec Photoshop Elements ( une version ancienne, d'ailleurs, qui marche très bien pour ce que je veux faire). Il est vrai que les Jpeg directs de Fuji sont plutôt bons.

    Mais le raw a un grand intérêt pour plusieurs marques de boîtiers. Pour donner de la matière dans les ciels trop blancs, aller chercher des détails dans les ombres, corriger la balance des blancs, c'est vraiment le must. Mais en ce qui me concerne, tout au moins pour les Jpeg Fuji, je n'ai pas besoin de passer par les Raw.

    Pour traiter les Raw, il y a une foule de logiciels, comme Lightroom, DxO, Capture One, que sais-je, qui ont des multiples possibilités et qui sont bien appropriés pour les Raw de Nikon.

    Faites-vous encore des photos avec vos Sigma DP Merrill ?

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  3. Oui, je possède les 3 Merrils et un Quattro. Je m'en suis néanmoins un peu lassée: 4 appareils, c'est d'abord infernal à trimbaler. Ensuite, si les images délivrées sont impressionnantes, il faut bien reconnaître qu'au delà de 400 isos, c'est fichu. On se prive de toute la photo nocturne et d'intérieur. Il faut ajouter qu'il faut posséder un ordinateur de course pour développer les fichiers très lourds mais même avec ça, c'est fastidieux. Enfin, l'absence de viseur est très préjudiciable: je suis allée récemment dans des pays ensoleillés et j'étais obligée de cadrer au hasard. Je vais voir, je ne sais pas si je vais encore les utiliser.

    Avec le Nikon, je découvre une facilité d'utilisation incroyable. Les images à 100 ou 200 isos ne sont peut-être pas aussi détaillées que celles du Sigma mais c'est bien suffisant pour moi: je ne fais jamais de tirages géants.

    Carmilla

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  4. Oui, ce sont les désavantages des Sigma DP Merrill, excellents à 100 et 200 Iso, mais nécessitant un lourd travail de "dérawtisation". L'absence de viseur est pour moi presque rédhibitoire. Sur le petit Fuji X10 par lequel j'ai commencé en numérique, il y a un viseur optique en complément de l'écran arrière, sans aucune indication, repère AF ou autre, mais ça dépanne utilement quand il y a trop de soleil.

    Bonnes photos avec votre D610 ! A un moment, j'avais été tenté par le Nikon Df (capteur 24x36 - celui du D4 ! - et 16 Mpixels), au beau look vintage, et excellent en basse lumière, mais je n'ai pas sauté le pas. J'apprécie tous les jours la compacité de mon hybride Fuji X-E2.

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  5. Le Nikon Df, c'est celui-ci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikon_Df

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  6. Oui, je connais bien le DF. Magnifique en effet. Je crois qu'il ne s'est pas très bien vendu parce qu'il n'était pas tellement pourvu en pixels (16 M je crois). En fait, c'est largement suffisant. Je l'ai vu soldé à la FNAC l'an dernier à 13OO €. Je ne sais pas si on peut encore le trouver.

    Ce qui est vraiment bien en fait, c'est un grand capteur 24x36. Ça fait quand même une vraie différence. Ça permet de monter en ISOs et de shooter presque dans la nuit. Surtout, ça permet de bien détacher les plans et de faire de jolis flous. Inconvénient majeur: le coût et le poids des objectifs. J'ai ressorti un vieux 80-200 mm 2,8 que j'avais conservé. Ça marche très bien mais le zoom + le boîtier, ça avoisine tout de suite les 3 kgs, aux quels s'ajoutent les autres objectifs. Ce n'est vraiment pas le matériel qu'on met dans sa poche ou son sac.

    On dit que le meilleur appareil, c'est celui qu'on a sur soi. C'est très vrai.

    Carmilla

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